Pris dans’ machine
L’objectif du projet Pris dans’ machine a été de créer des rencontres improbables entre divers modes de fabrication (à la main, numérique et industriel) et entre une multitude de matériaux (nobles et communs) de façon à augmenter les potentialités des techniques textiles. Ainsi, le tapis crocheté rencontre l’impression sur demande, la courtepointe devient un équipement de sécurité néon et réflecteur et le tissage se rigidifie à la suite de transformations thermiques. Toutes ces modifications ont comme point commun de faire communiquer le monde intime et domestique du textile avec la sphère extérieure, urbaine et fonctionnelle des techniques et des matériaux industriels.
Pour ce projet, je me suis intéressée aux éléments qui structurent la ville et à leurs qualités formelles souvent ignorées. En présentant des structures urbaines qui affichent des pièces textiles – molles, fondues, poilues –, un non-sens dans la lecture émerge et permet de mettre en relief les qualités plastiques des productions industrielles.
Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), de Première Ovation, du Surface Design Association (SDA), des Offices Jeunesses Internationaux du Québec (LOJIQ) et de la Maison de métiers d’art de Québec (MMAQ). Une partie de ce projet a été réalisé au Textílmiðstöð à Blönduós (Islande) dans le cadre de la résidence TC2.
Résidence de création